HUNG GAR KUNG FU
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Siu Lam Self Défense

Kung Fu Hung Gar / Wing chun d’argenteuil

Section privée

L’histoire du

Hung Gar

LES TEMPLES SHAOLINS

Les temples Shaolin sont un ensemble de monastères bouddhistes chinois célèbres pour leur association du bouddhisme Chan avec les arts martiaux, le Shaolin Quan.

Les Temples Shaolins

La personne la plus connue associée à Shaolin est sans doute Bodhidharma, un moine indien qui voyageait en Chine au Vème siècle pour prêcher le bouddhisme Chan. D'après la tradition, il y aurait été admis après avoir passé neuf années de méditation face à un mur. En découvrant l'état physique lamentable des moines qui passaient leur vie à étudier et méditer, il aurait décidé de leur apprendre des techniques respiratoires et 72 techniques de défense, qui constitua la base du Kung-Fu.

La réputation militaire du temple débute sous la dynastie Tang (618 - 907). Ils auraient sauvé la vie du futur empereur Taizong ( Li Shimin), devenu empereur, il montra sa reconnaissance en agrandissant le complexe monastique. Le kung fu shaolin atteint son apogée sous la dynastie Ming (1368- 1644), quand plusieurs centaines de moines shaolin reçurent un statut militaire et dirigèrent des campagnes.

           En 1644 les Mandchous déferlèrent sur la Chine et la dynastie Qing (ou Tsing) remplaça la dynastie Ming. Les survivants se réfugièrent vers le Sud et notamment au temple de Shaolin.  Au 18 ème siècle vers 1730 , l’empereur Qin Long était un politicien très intelligent et montait les écoles de Kung Fu les unes contre les autres afin de les décimer. Il ordonna donc de détruire le temple de Siu Lam qui était à ce moment là sous la direction du moine Chee Sin qui fût trahi par ses frères et tué par Pak Mei Tao Dzan, l’homme aux sourcils blancs.

Seul 5 élèves purent s’échapper, ils étaient : Hung Hy Quan, Lau Sang, Choy ouk, Ly Dzao San et Mok Tsing Kiu. Ils se réfugièrent plus vers le sud encore favorable au Ming. Ils fondèrent 5 écoles  portant leurs noms, elles furent nommé plus tard « Les 5 grandes familles des arts martiaux ».


Parmi ces écoles le Hung Gar est le style majeur. Hung Hy Quan mourut jeune sous les mains de l’homme aux sourcils blancs, avant sa mort il pu transmettre le livre d’or de l’école à son fils adoptif Hung Man Tinh qui fût autoriser à enseigner et à généraliser le petit style.

Un moment la formation de kungfu a été interdit par les Mandchous. Donc, Hung Hei Goon enseigné son art secrètement au Temple du Grand Bouddha dans le Canton au sud de la Chine. Une fois que l’interdiction a été levée, on dit qu’il a commencé à enseigner ouvertement et mis en place une école de Fa ville de province de Canton. Il a nommé son art Hung Gar Kuen (poing de la famille Hung), principalement pour cacher ses liens avec shaolin aux Mandchous. Le frère de Hung Hei Goons, Luk Ah Choi a également ouvert une école dans la région de Canton.

Transmis pas Luk Ah Choi, les traditions et les enseignements du Hung Gar ont été exploitées par la troisième génération de la famille Wong, Wong Tai, son fils Wong Kei Ying et petit-fils de Wong Fei Hung. Bien que tous les membres de la famille devenu bien connu pour son kung-fu et de compétences médicales, le membre le plus célèbre de la famille Wong était Wong Fei Hung.


Wong Fei Hung ou Huang Feihung

Wong Fei Hung est sans aucun doute l’un des maîtres les plus réputés, respectés de kungu de tous les temps. Sa vie et ses exploits ont été immortalisés par des centaines de films, des publications, des émissions-f de télévision et de radio, bandes dessinées, etc… En fait, il est tellement célèbre, qu’il est devenu un nom de ménage dans toute la Chine, Hong Kong et la plupart des régions du sud-est asiatique. Pour Hung Gar praticiens dans le monde entier, il est considéré comme le père de l’époque moderne Hung Gar en raison de ses ajouts et le rôle crucial sur le développement de Hung gar kung fu que nous connaissons aujourd’hui.

Wong Fei Hung a été formés par de nombreux autres maîtres de kung-fu au cours de sa jeunesse. On dit qu’il a appris la technique du fil de fer célèbre de Lam Fook Sing, un étudiant d’un autre célèbre héros du Hung Gar Tid Kiu Sam. De son vrai nom Leung Kwan, Tid Kiu Sam est considéré comme l’un des meilleurs artistes martiaux chinois en Chine.

Il fut l’un des Dix Tigres de Kwungtung-Kwungtang Sup Fu. Dix tigres étaient les plus célèbres et les plus respectés de kung fu maîtres de l’époque. Selon de nombreuses sources Tid Kiu Sam était le chef de file des dix tigres. Sa renommée se développa un peu partout, beaucoup, de tous les pays sont venus étudier sous lui.

Comme Wong Fei Hung grandi, il a gagné une excellente réputation pour son kung fu, ainsi que pour ses compétences en tant que docteur en médecine traditionnelle chinoise. Il est également devenu connu et respecté pour son fort caractère, l’honnêteté, la justice et les valeurs morales. Il a toujours aidé ceux qui en ont besoin sans rien demander en retour. Compétences martiales Wong Fei Hung et l’efficacité de son style (Hung Gar) ont été testées et prouvées maintes fois dans de nombreuses compétitions. Beaucoup de combattants célèbres et qualifiés se sont mesurés à Wong Fei Hung, mais personne ne pouvait le vaincre.

L’étudiant le plus célèbre de Wong Fei Hung était Lam Sai Wing

Maitre Vang Van Hoa est né à Quy Lam dans une province du sud de la chine en 1915, issue d’une famille noble, il fût formé par trois maitres à 5 arts majeurs : la calligraphie, les échecs, la littérature, la peinture et le Kung Fu. Pendant la seconde guerre mondiale il se refugia au Vietnam en 1945 puis au Laos et émigra aux Etats-Unis en 1978, il mourut à San Francisco en 1993.

Le Maître Vong Van Hoa expliquait :

Le Siu Lam Siu Hung Khuyn est considéré comme un style très riche en techniques très dangereuses ; chaque technique de poing, de pied vise toujours un point vital de l’adversaire. C’est pour cette raison que tous les anciens maîtres testaient et sélectionnaient rigoureusement leurs disciples avant de les accepter ; les enseignements étaient très sévères et très disciplinés.

Le travail de ce style est basé sur les positions stables, les techniques de blocage et d’attaque, les griffes, les esquives, les coups de pieds et la respiration. Il se complète plus tard par le travail des armes blanches et le travail de l’énergie interne. L’entraînement doit être régulier et ne peut être en aucun cas interrompu.

Spécifiquement, les techniques de frappe sont très courtes et s’harmonisent avec les blocages dévastateurs.

Traditionnellement les coups de pied ne dépassent pas la ceinture et sont portés très près. Il faut encore noter l’utilisation des coudes et des genoux contre les attaques de pied. Le Hung-Gar utilise des techniques observées chez les animaux ; les cinq principaux sont : le dragon, le serpent, le tigre, la panthère et la grue.

Si nous nous entraînions régulièrement à tous ces khuyns de haut niveau, nous arriverions à lier tous les méridiens (vaisseaux conducteurs de l’énergie interne) de notre corps qui serait alors en parfaite santé. »

Notre Maitre Vang Ngoc Hà est né en 1938 à Pakha au Laos, c’est là qu’il devint élève puis disciple du maitre Vong Van Hoa en 1962. Maître Vang Ngoc Hà enseigna comme assistant de son Maître, dans son école au Laos, à partir de l’année 1970, jusqu'à son départ en France, en 1976, et fonda son école à la Croix Rousse sur les hauteurs de la ville de Lyon.

Nicole et Clarance Beckert étaient élèves et disciple de maitre Vang, ils ont créé leur club a Bourgoin-Jallieu en banlieue lyonnaise. Karim Matoug (notre professeur) encore jeune à ce moment là, fût l’un de leurs élèves. Il dût partir sur Paris et plus précisément à Argenteuil où il créa, avec Said Méchat et Michel Petit (deux de ses premiers élèves), en 1989 le club Siu Lam Hung Gar Kung Fu, tout en continuant à faire des stages à Lyon sous la direction de maitre Vang Ngoc Hà.